Depuis 25 ans, le Réseau occupe un rôle de premier plan comme chef de file de la recherche clinique sur le VIH au Canada et d’immenses progrès ont été faits dans ce domaine : alors qu’au début de l’épidémie, le VIH entraînait une infection rapidement fatale, il s’agit maintenant d’une maladie chronique et gérable.
« Le Réseau s’est adapté à ce changement », affirme son directeur national, le Dr Aslam Anis. « Dans le passé, nous nous sommes intéressés aux études cliniques sur les antirétroviraux. À présent, notre approche se diversifie pour englober la recherche clinique et comportementale axée sur les patients dans la communauté VIH élargie et surtout auprès des populations clés. »
Les quatre principaux secteurs de recherche du Réseau constituent son « moteur scientifique ». Les équipes spécialisées du Réseau et leurs coresponsables – Perfectionnement de la gestion clinique (Drs Fiona Smaill et Sharon Walmsley), Co-infections et maladies concomitantes (Drs Curtis Cooper et Marina Klein), Prévention et populations vulnérables (Drs Mona Loutfy et Catherine Worthington), et Vaccins et immunothérapies (Drs Jonathan Angel et Jean-Pierre Routy) – sont des catalyseurs de l’agenda scientifique du Réseau et en représentent les forces vives.
« Les équipes spécialisées ont chacune leurs priorités, mais les liens et intérêts communs qui les unissent permettent aux chercheurs de tirer un meilleur profit de leurs capacités respectives en les regroupant », affirme le Dr Anis.
Au-delà du VIH, les projets de recherche récents englobent désormais des domaines cliniques connexes, tels que l’hépatite C, les autres infections transmissibles sexuellement ou à diffusion hématogène, les comorbidités chroniques et aiguës, y compris les problèmes de santé mentale et les maladies neurologiques, dans le but d’améliorer la santé des personnes séropositives ou affectées par le VIH.
Bien qu’il faille toujours améliorer la prévention et le traitement du VIH, l’éradiquer constitue aussi une priorité et le Réseau contribue aux efforts déployés en ce sens grâce à sa collaboration continue avec le Consortium canadien de recherche sur la guérison du VIH (CanCURE).
« L’atout particulier du Réseau pour le Canada réside dans sa nature même. Lorsqu’une bonne idée est proposée au Réseau, ce dernier a pour rôle de trouver des façons de la rendre encore meilleure et de veiller à ce qu’elle soit menée à bien », affirme le Dr Anis.
Félicitations à toutes les personnes qui ont contribué au succès du Réseau.