À propos de l'étude

Cette étude visait à décrire le taux de résistance in vitro (en éprouvette) du VIH à l'endroit de l'AZT et comment la résistance pouvait être une indication de la progression de la maladie.

Approche de l'étude

Il s'agissait d'une étude de phase III visant à mesurer le degré d'efficacité d'un médicament auprès d'importants groupes de gens. Elle a porté sur différentes doses du médicament. Les participants ont été évalués sur le plan clinique et sur le plan de leurs analyses de laboratoire à intervalles réguliers. Les antibiogrammes, les cultures virales ont été effectués toutes les deux semaines chez une sous-population de 50 volontaires.

Population

Soixante-quatorze volontaires ont été inscrits dans trois hôpitaux universitaires canadiens. Ils étaient tous VIH-positifs et leur numération des CD4 était supérieure à 270.

Résultats

La résistance in vitro à l'AZT s'est installée chez 64 % des volontaires après 180 semaines de traitement. Des ratios CD4:CD8 inférieurs (équilibre entre les deux types de globules blancs) au début de l'étude ont été associés à l'installation plus rapide du phénomène de résistance.

Conclusion

L'installation d'une résistance in vitro à l'AZT s'est révélée être un marqueur de la progression subséquente de la maladie. En d'autres termes, plus la résistance se manifestait en laboratoire, plus la maladie au VIH risquait de progresser rapidement. Il reste encore à déterminer si la résistance in vitro à l'AZT n'est qu'un indicateur de la progression de la maladie plutôt que sa cause.