À propos de l'étude

Le but de cette étude était de vérifier l’innocuité et l’efficacité d’un traitement pour la neuropathie liée au VIH, le NGX-4010, à celles d’un timbre transdermique de capsaïcine. Les participants devaient souffrir de neuropathie douloureuse associée au VIH affectant les deux pieds. Le traitement des zones douloureuses sur une surface pouvant atteindre 1 000 cm carrés consistait en une simple application de timbres transdermiques pendant une durée de 30 ou de 60 minutes. La douleur était mesurée au moyen d’une échelle numérique d’évaluation de la douleur (ÉNÉD) et elle était consignée quotidiennement, le soir, dans un carnet de suivi.

Approche de l'étude

Il s’agissait d’une étude randomisée à double insu, contrôlée, dont l’objectif de recrutement internationale était de 480 participants. L’étude recherchait des patients dont le score douloureux moyen se situait entre trois et neuf à l’ÉNÉD. Les participants ont été assignés aléatoirement à l’un de quatre groupes. groupe 1 : timbres de NGX 4010 pendant 30 minutes; groupe 2 : timbres de référence à faible concentration pendant 30 minutes; groupe 3 : timbres de NGX-4010 pendant 60 minutes et groupe 4 : timbres de référence à faible concentration pendant 60 minutes.

Population

En tout, 11 patients ont été recrutés dans cinq centres de recherche de l’Alberta, de la Colombie-Britannique, du Manitoba, de l’Ontario et de la Nouvelle-Écosse. Aucune femme ne s’est inscrite à cette étude.

Résultats

Les résultats ne se sont pas révélés statistiquement significatifs, mais l’étude a néanmoins révélé que 29,5 pour cent des sujets des groupes sous traitement actif ont éprouvé un soulagement de leur douleur, contre 24,6 pour cent des sujets des groupes sous traitement de référence. Si on tient compte des groupes individuels, les timbres de NGX-4010 appliqués pendant 30 minutes ont donné lieu à une réduction de 26,1 pour cent de la douleur par rapport aux valeurs de départ, contre 19,1 pour cent dans le groupe témoin. Et le NGX-410 appliqué pendant 60 minutes a donné lieu à une réduction de 32,8 pour cent de la douleur par rapport aux valeurs de départ, contre à 30,1 pour cent dans le groupe témoin.

Conclusions

Cette étude a montré que bien qu’un plus grand nombre de personnes des groupes sous traitement actif aient obtenu un soulagement de leur douleur comparativement au groupes témoins, la différence n’a pas été statistiquement significative.

Noter : Ces résultats ont été fournis par NeurogesX et AIDSmeds.com

Investigateur principal

Voici qui dirige cette étude.

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