À propos de l'étude

Le but de cette étude est d’analyser la pharmacocinétique des ARV (la façon dont ces médicaments sont métabolisés par l’organisme), notamment leurs Cmin et Cmax (concentrations minimum et maximum moyennes des médicaments), chez des femmes VIH positives, et de déterminer si les concentrations moyennes de médicaments sont plus élevées que chez les hommes (selon des résultats antérieurs). L’étude vérifiera en outre s’il y a un lien entre, d’une part, les taux moyens d’ARV, et d’autre part, le poids corporel et la fréquence et la gravité plus marquées des réactions indésirables, telles que nausées, diarrhée, toxicité hépatique et lipodystrophie (accumulation ou fonte des tissus adipeux) chez les femmes.

Les chercheurs tenteront de recruter des femmes qui :

Prennent un premier schéma antirétroviral d’association, incluant un inhibiteur de la protéase ou un inhibiteur de la transcriptase inverse non nucléosidique depuis au moins trois mois (les changemements de médicaments dus à des échecs non virologiques sont autorisés).

ET

Présentent des signes de charge virale inférieure à 50 copies/mL à au moins deux occasions, à au moins un mois d’intervalle.

Il s’agit d’une étude d’observation qui demande trois visites en trois semaines. Les participantes n’auront pas à prendre de médicaments particuliers, puisque cette étude ne repose que sur l’administration de questionnaires et le prélèvement d’échantillons sanguins qui seront analysés.

Il s’agit d’une étude canadienne qui s’adjoindra la participation de 80 femmes réparties entre 15 centres de recherche au Canada.

Approche de l'étude

Des études ont révélé que les taux d’antirétroviraux sont plus élevés chez les femmes et que ces taux plus élevés sont associés à une toxicité plus grande chez cette population. Étant donné qu’on ignore si les taux accrus de médicaments sont associés à des fluctuations hormonales, au métabolisme des médicaments, à la fidélité au traitement, à la distribution des graisses, à la masse corporelle ou à d’autres facteurs, les chercheurs souhaitent mesurer les taux de médicaments chez les femmes affectées par le VIH qui prennent des antirétroviraux. Cette étude permettra de déterminer quels sont les facteurs prédicteurs de l’élévation des taux de médicament et analysera le lien entre ces taux et les réactions indésirables observées chez les.

Pour plus de renseignments

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Investigatrice principale

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Sites participants

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