À propos de l'étude

Cette étude vérifiera si, comparativement à des vitamines standard, l’administration de suppléments d’une préparation de micronutriments spécialement enrichis peut ralentir la progression de la maladie ou retarder le début des antirétroviraux (ARV) chez des adultes asymptomatiques qui n’ont pas besoin actuellement de prendre d’ARV. Les chercheurs évalueront l’innocuité et l’effet du supplément sur l’état de santé et le bien-être des participants sur une période de deux ans. Il s’agit d’une étude de trois ans qui vise à s’adjoindre la participation de 218 sujets de l’Hôpital d’Ottawa et autres sites du Réseau participants.

Les sujets seront assignés au hasard à l’un des deux groupes égaux suivants :

  • Groupe A (sous traitement expérimental) : Les participants recevront quotidiennement une préparation orale de micronutriments antioxydants (K-PAX Ultra®)
  • Groupe B (groupe témoin) : Les participants recevront des multivitamines standard d’aspect identique (comme Centrum)

Chaque groupe prendra huit capsules, deux fois par jour, avec des aliments. Ni les participants ni les médecins ne sauront quel traitement est administré

Approche de l'étude

Bien que le rôle des suppléments reste à élucider, certaines études montrent que l’administration de suppléments de micronutriments antioxydants peut contribuer à préserver l’immunité et la santé des individus. Ceci est important, parce que même aux premiers stades d’une infection au VIH, les personnes présentent souvent des taux sanguins moindres de micronutriments (vitamines et minéraux), ce qui peut accroître le risque de progression de la maladie vers le sida.

Résultats

L’étude a recruté et randomisé un total de 171 participants, dont 156 ont effectué au moins une visite de l’étude. Les investigateurs ont mesuré l’observance thérapeutique des participants de l’étude clinique en faisant le compte des comprimés et en leur administrant deux questionnaires d’auto-évaluation. L’observance thérapeutique s’est révélée élevée dans le groupe de l’étude, soit plus de 80 %. L’analyse préliminaire des taux sanguins de micronutriments a montré que les carences en micronutriments étaient fréquentes chez les participants de l’étude. Présentée à l’ACRV 2017, il n’y avait pas de différence entre le groupe de micronutriments et le groupe témoin pour le taux de CD4 inférieur à 350 cellules/μL, la maladie définissant le sida ou le début du TAR.

Conclusion

Dans l’ensemble, l’étude CTN 328 a montré que les multivitamines sont suffisantes pour remédier aux carences en micronutriments chez les personnes vivant avec le VIH, mais que rien ne permet de penser que des multivitamines antioxydants à forte dose sont efficaces ou nécessaires pour la prise en charge clinique du VIH.

Pour plus de renseignments

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Investigateur principal

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Site participant

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