Dr. Sharon Walmsley
Co-directrice nationale; Membre, Comité de direction
University of Toronto
Voir la biographieCette étude tentera de vérifier si le valacyclovir par voie orale, à raison de 500 mg deux fois par jour, peut ralentir le déclin de la numération des CD4 et ultimement, retarder le recours au traitement HAART (pour highly active antiretroviral therapy) chez des adultes VIH-positifs ayant des récurrences occasionnelles d’herpès et qui n’ont pas actuellement besoin d’être traités par HAART. Les connaissances acquises au moyen de cette étude pourraient mener à l’introduction du valacyclovir comme traitement suppressif prolongé et comme stratégie thérapeutique pour retarder le début de l’HAART chez des adultes co-infectés par le VIH et le VHS-2 (virus herpès simplex type 2).
Les participants à l’étude seront assignés aléatoirement soit à un groupe sous valacyclovir, soit à un groupe sous placebo. Les deux groupes recevront un comprimé deux fois par jour. Chez tous les participants, le suivi inclura des examens médicaux et des analyses sanguines standard pendant trois à cinq ans suivant leur inscription à l’étude ou jusqu’à l’apparition de l’un des paramètres principaux (p. ex., nécessité de commencer l’HAART).
Il s’agit d’une étude multicentrique randomisée avec témoins sous placebo qui recrutera 480 participants sur une période de deux ans auprès de 24 sites au Canada, au Argentine, et au Brésil.
L’infection par VHS-2 (virus herpès simplex type 2) est parmi les co-infections les plus courantes chez les sujets VIH+, avec un taux de prévalence de 52 % à 95 %. Le VHS-2 est associé à une augmentation de l’infection, de la progression et de la transmission de l’infection au VIH.
Le valacyclovir est un médicament anti-VHS-2 approuvé par Santé Canada, sécuritaire et bien toléré, qui est sur le marché depuis plus de dix ans. Les médicaments anti-VHS-2 comme le valacyclovir sont associés à une baisse des charges virales du VIH et pourtant, leur utilisation pour ralentir le déclin de la numération des CD4 chez les adultes co-infectés par le VIH n’a pas encore été adéquatement évaluée.
Les chercheurs de l’étude CTN 240 avancent une hypothèse selon laquelle chez les adultes co-infectés, le valacyclovir pourrait ralentir la progression de la maladie et retarder le recours à l’HAART.
Les résultats de cette étude pourraient conduire à l’adoption du valacyclovir comme stratégie thérapeutique pour retarder le recours au traitement antirétroviral à vie.
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University of Toronto
Voir la biographieSt. Michael’s Hospital
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Toronto, ON