Réservoirs viraux
Vaccins et immunothérapies (VIT)
Cette étude mesurera l’impact de l’infection au VIH et du traitement antirétroviral sur la muqueuse (intestinale) et les lymphocytes T CD4 à mémoire systémiques chez des personnes VIH-positives n’ayant encore jamais été traitées, dans les six mois suivant l’infection. Les chercheurs croient que cette étude générera des données qui permettront de mieux comprendre la façon dont le VIH affecte l’organisme et fournira des pistes sur l’utilisation de cette information pour concevoir de meilleurs traitements et vaccins anti-VIH à l’avenir.
L’étude ne requiert pas des participants qu’ils prennent des médicaments et ne reposera que sur des questionnaires et des prélèvements sanguins administrés par le personnel de l’étude. Les chercheurs recueilleront des données cliniques, sociodémographiques et comportementales. Les participants auront aussi la possibilité de subir trois biopsies rectales au cours de l’étude.
Les données recueillies à l’aide des questionnaires, de même que les résultats immunologiques et viraux spécifiques obtenus à partir des spécimens de sang circulant et de muqueuse, seront analysés. Les chercheurs espèrent mieux comprendre ainsi de quelle façon l’infection au VIH et le traitement antirétroviral influent sur l’activation immunitaire et la progression de la maladie.
Au premier stade de l’infection par le VIH, un nombre important de cellules qui contribuent à combattre les infections virales sont détruites. Ces cellules sont détruites aussi bien dans le sang que dans la muqueuse intestinale. Les cellules que l’on retrouve dans l’intestin forment les « tissus lymphoïdes associés à l’intestin », ou GALT, pour gut-associated lymphoid tissue, et on a constaté qu’elles jouent un rôle crucial dans les premiers stades de la pathogenèse de l’infection au VIH. Les chercheurs croient qu’il est important d’analyser des spécimens de muqueuse parce que les tissus GALT sont un important siège de la réplication du VIH. Même après un traitement antirétroviral, seul un rétablissement partiel de ces cellules s’observe dans l’intestin. Les chercheurs mesureront l’impact du VIH sur ces cellules durant le premier stade de l’infection au VIH et de quelle façon cet impact contribue à la progression de la maladie au VIH.
Pour recueillir sécuritairement un échantillon tissulaire de la muqueuse intestinale chez les participants, un gastro-entérologue certifié effectuera jusqu’à trois biopsies rectosigmoïdiennes qui seront toutes facultatives : une, au début de l’étude, la seconde, avant l’amorce du traitement antirétroviral et une dernière, 48 semaines après le début du traitement.
Si vous desirez obtenir plus de renseignements sur cette étude veuillez communiquer avec un des sites participants.
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