Dr. Trevor Hart
Co-directeur de l'équipe, Prévention; Membre, Comité de direction
Toronto Metropolitan University; University of Toronto
Voir la biographieCette étude évaluera une intervention de prévention du VIH pour les hommes gais et bisexuels séronégatifs qui éprouvent des problèmes d’anxiété sociale. L’étude allie des modalités empiriques pour l’anxiété sociale et un counselling sur la réduction du risque de transmission du VIH afin de réduire les comportements sexuels à risque dans le contexte du VIH. Les trois principaux objectifs de l’étude sont : 1) fournir des données sur l’acceptabilité et la faisabilité de l’intervention, 2) générer des données pour tester l’intervention et 3) générer des données pour appuyer un éventuel essai clinique randomisé et contrôlé qui vérifiera l’efficacité de cette intervention par rapport aux interventions de prévention du VIH qui ne portent pas sur la réduction de l’anxiété sociale ou de l’utilisation de substances lors de rapports sexuels. Les chercheurs souhaitent développer une étude randomisée plus volumineuse dans le but global de concevoir une forme de counselling efficace pour promouvoir la confiance des individus lors de situations sociales et sexuelles et pour aider à prévenir la transmission du VIH et à réduire les comportements sexuels à risque.
L’anxiété sociale est généralement définie par la manifestation d’une peur ou d’une appréhension d’être jugé lors de situations interpersonnelles. Selon les preuves recueillies, les hommes gais, bisexuels et autres HRSH pourraient être particulièrement sujets à l’anxiété sociale en raison d’un environnement social défavorable durant leur développement. L’anxiété sociale, selon les chercheurs, est un facteur de risque fiable à l’égard des relations anales non protégées (RANP) chez les HRSH. L’anxiété sociale pourrait aussi accroître l’utilisation de substances lors des rapports sexuels, ce qui est un autre facteur de risque à l’égard du VIH chez les HRSH. À ce titre, les chercheurs souhaitent démontrer qu’un traitement empirique pour l’anxiété sociale pourrait aussi réduire les comportements sexuels à risque chez les HRSH.
Le counselling cible globalement les réactions cognitives et comportementales à l’anxiété sociale et leurs effets sur la consommation de substances. Une approche cognitivo-comportementale a été choisie comme méthode de counselling en raison des preuves qui appuient son utilisation dans les cas d’anxiété sociale et pour le traitement combiné des troubles de l’humeur/anxieux et de dépendance aux substances. Les investigateurs souhaitent recruter 20 HRSH séronégatifs. Après une évaluation de départ, les participants se soumettront à dix séances de counselling comportemental hebdomadaires et feront l’objet d’un suivi avec une évaluation post-intervention et des questionnaires pendant six mois. Les évaluations incluront des entrevues et des mesures autodéclarées de l’anxiété sociale, de l’utilisation de substances lors de rapports sexuels et de comportements sexuels à risque.
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Toronto Metropolitan University; University of Toronto
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