Pédiatrie
Perfectionnement de la gestion clinique (PGC)
Grâce aux progrès thérapeutiques, de nombreuses femmes vivant avec le VIH peuvent désormais devenir enceintes et le risque qu’elles donnent naissance à un bébé séropositif est minime. La majorité des enfants qui ont été exposés au VIH sans contracter l’infection sont en bonne santé, mais on ignore si l’exposition au VIH et au traitement antirétroviral (TAR) en cours de gestation peut avoir un impact sur le développement de leur cerveau et leur santé à plus long terme.
L’étude CTN 315 vise à examiner le développement du cerveau et le fonctionnement comportemental et cognitif des enfants ayant été exposés au VIH sans contracter l’infection en comparant la structure et le fonctionnement de leur cerveau à ceux d’enfants n’ayant été ni exposés au VIH ni infectés. L’étude souhaite combler des lacunes importantes au plan des connaissances cliniques sur la santé à long terme des enfants ayant été exposés au VIH sans contracter l’infection.
Chaque année, au Canada, de 200 à 300 bébés naissent de femmes séropositives, et grâce au TAR et aux programmes de prévention de la transmission, la quasi-totalité de ces enfants sont séronégatifs même s’ils ont été exposés au virus. Selon plusieurs études d’observation, les enfants ayant été exposés au VIH sans contracter l’infection risquent davantage de souffrir de problèmes de santé durant leur première année de vie : morbidité et mortalité accrues, risque plus élevé de prématurité, risque accru d’infection et problèmes de santé mentale. L’augmentation du nombre d’enfants ayant été exposés au VIH sans contracter l’infection pourrait influer à la hausse sur les problèmes de santé et avoir un impact sur la santé publique et la capacité de ces enfants à se réaliser pleinement.
Cette étude clinique prospective multicentrique entend procéder à des tests cognitifs, comportementaux et à des épreuves d’imagerie cérébrale (imagerie et spectroscopie par résonnance magnétique) sur 180 enfants ayant été exposés au VIH sans contracter l’infection et 65 enfants témoins n’ayant été ni exposés au VIH ni infectés afin de mieux caractériser la fonction cérébrale et explorer les liens entre le fonctionnement du cerveau et les déficits comportementaux et certaines anomalies cérébrales régionales.
Pour les participants ayant été exposés au VIH sans contracter l’infection
Pour les participants ni exposés au VIH ni infectés
For more information about the study, please contact the principal investigator.
.
.
.
555 University Avenue Toronto, Ontario
401 Smyth Road Ottawa, Ontario