Dr. Trevor Hart
Co-directeur de l'équipe, Prévention; Membre, Comité de direction
Toronto Metropolitan University; University of Toronto
Voir la biographieCette étude analysera l’efficacité de la TCC alliée à un counselling visant la réduction du risque de VIH pour traiter simultanément le trouble d’anxiété sociale, les troubles liés à l’utilisation de substances et les comportements sexuels à risque à l’égard du VIH. Les chercheurs compareront cette intervention à la relaxation appliquée, une intervention comportementale qui peut efficacement traiter le trouble d’anxiété sociale sans toutefois s’intéresser à l’utilisation de substances ou aux comportements sexuels à risque à l’égard du VIH. Si elle est concluante, l’étude fournira des données pour mettre au point de nouvelles stratégies de prévention du VIH novatrices à l’intention des HRSHgb.
Au Canada, les infections transmises sexuellement (ITS) et le VIH affectent de manière disproportionnée, les hommes gais, bisexuels et autres ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes (HRSHgb). On croit que cela serait dû en bonne partie à la transmission efficace des infections lors de relations sexuelles anales sans condom (RSASC). Selon la recherche, les RSASC entre HRSHgb seraient liées à l’anxiété sociale, une anxiété ressentie lors de situations sociales. L’anxiété sociale peut en retour accroître la probabilité de l’utilisation de substances lors de relations sexuelles, ce qui, en soi, est associé à un risque de transmission du HIV.
Il est possible de traiter l’anxiété sociale à l’aide de la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) et de la relaxation appliquée. Toutefois, à ce jour, seule une petite étude s’est penchée sur l’efficacité du traitement de l’anxiété sociale sur les RSASC chez les HRSHgb.
Cette étude vise à recruter 44 participants par année, pour un total de 176 HRSHgb séronégatifs sur une période de quatre ans. Les participants seront assignés aléatoirement soit à 12 séances de TCC, soit à 12 séances de relaxation appliquée. Des évaluations auront lieu au départ, suite aux séances d’intervention, puis trois et six mois après l’intervention. Les évaluations incluront des entrevues, des analyses de laboratoire et des mesures auto-rapportées de l’anxiété sociale, de l’utilisation de substances lors de rapports sexuels et des comportements sexuels à risque.
Pour plus de renseignements au sujet de cette étude clinique, veuillez communiquer avec Nicole Elkington:
sexual.confidence.rct@gmail.com
416-979-5000 ext. 552179
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Toronto Metropolitan University; University of Toronto
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