Personnes transgenre
Perfectionnement de la gestion clinique (PGC)
L’essai CTN 331 utilisera les principes de la recherche communautaire pour étudier les effets pharmacocinétiques des hormones féminisantes (œstradiol oral et antiandrogéniques) sur le traitement antirétroviral (TAR) d’association bictégravir/emtricitabine/ténofovir alafénamide (B/F/TAF) et vice versa. L’objectif ultime est de déterminer s’il y a des interactions médicamenteuses entre ces schémas thérapeutiques. Les chercheurs de l’étude CTN 331 ont choisi de s’intéresser spécifiquement au schéma B/F/TAF, parce qu’ils croient qu’il représente une stratégie sécuritaire, pratique et hautement efficace pour les femmes trans vivant avec le VIH. Les participantes seront recrutées à partir de sites de Toronto et de Montréal.
Les femmes transgenres (trans) sont affectées par le VIH de façon disproportionnée. Selon une étude sur des personnes trans vivant en Ontario, le VIH était dix fois plus prévalent chez cette population (2,9 %) comparativement à la prévalence provinciale globale (0,23 %). Malgré cela, l’adoption du TAR et l’observance thérapeutique sont plus faibles chez les personnes trans que chez les personnes cisgenres. Cela s’expliquerait en partie par une inquiétude à propos des interactions médicamenteuses entre le TAR et les hormones féminisantes; une préoccupation non seulement pour les femmes trans, mais aussi pour certains professionnels de la santé qui sont réticents à prescrire des hormones féminisantes aux femmes trans sous TAR. C’est pourquoi il faut approfondir la recherche sur l’utilisation concomitante du TAR et des hormones féminisantes afin que la prise en charge des femmes trans vivant avec le VIH soit fondée sur des données probantes.
Les participantes seront assignées à l’un de trois groupes : le groupe 1 inclura 15 femmes trans vivant avec le VIH sous TAR qui prennent des hormones féminisantes (groupe expérimental); le groupe 2 inclura 15 femmes cisgenres préménopausées vivant avec le VIH sous TAR (groupe témoin sous TAR); et le groupe 3 inclura 15 femmes trans indemnes du VIH qui prennent des hormones (groupe témoin sous hormonothérapie). Les participantes se présenteront à une visite de départ et à une visite de suivi deux mois plus tard; elles répondront alors à des questionnaires et fourniront des échantillons sanguins.
Les taux sériques d’œstradiol et de testostérone totale seront mesurés au départ puis à la visite du deuxième mois et comparés entre les femmes trans vivant ou non avec le VIH, et avec ceux des femmes cisgenres. De plus, à la visite du deuxième mois, les taux plasmatiques de médicaments du TAR seront mesurés et comparés entre les femmes trans sous hormones féminisantes et les femmes cisgenres préménopausées ne prenant d’hormonothérapie. Les données recueillies indiqueront s’il y a des interactions médicamenteuses entre l’hormonothérapie féminisante à base d’œstradiol et le schéma B/F/TAF.
Groupe 1 (groupe expérimental)
Groupe 2 (groupe témoin sous TAR)
Groupe 3 (groupe témoin sous hormonothérapie)
Groupe 1 (groupe expérimental)
Groupe 2 (groupe témoin sous TAR)
Groupe 3 (groupe témoin sous hormonothérapie)
En plus des investigateurs du Réseau énumérés ci-dessous, les autres investigateurs principaux de l’étude CTN 331 sont les Dres Kim Scarsi et Alice Tseng et Mme Yasmeen Persad.
Si vous souhaitez participer à cette étude et voulez plus de renseignements, veuillez communiquer avec Roberta :
rhalpenny@mlmedical.com
416-454-9148
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Women's College Research Institute; University of Toronto; Maple Leaf Medical Clinic
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