À propos de l'étude

Chez la personne qui contracte l’infection, le VIH infecte les cellules immunitaires et provoque le déclin d’un type spécifique de cellules immunitaires appelées lymphocytes T CD4+. Des variations des gènes du système HLA (antigène leucocytaire humain) peuvent influer sur le taux de déclin des CD4. Les gènes en cause sont responsables des molécules cellulaires qui aident le système immunitaire à faire la distinction entre les protéines de l’organisme et les virus qui l’agressent.

L’effet de ces variations géniques a été étudié chez des patients de race blanche et chez des patients africains, mais on dispose de peu d’information sur les patients d’origine autochtone. Cette population est surreprésentée parmi les personnes séropositives au Canada, particulièrement dans les provinces de l’Ouest (Saskatchewan et Manitoba). Cette étude a exploré le lien entre les variations de l’HLA et le déclin des CD4 au Manitoba.

À propos de la maladie

When HIV is acquired it infects the immune cells and causes a decline in a specific type of immune cell called CD4+ T-cells. Variation in the human leucocyte antigen (HLA) gene can influence the rate of CD4 decline. These genes are responsible for cellular molecules that help the immune system distinguish between the body’s own proteins and invading viruses.

The effect of the variations in this gene have been studied in both Caucasian and African patients however very little attention has been paid to those of Aboriginal descent. This population is over-represented among those living with HIV in Canada, particularly in the prairie provinces (Saskatchewan and Manitoba).

Approche de l'étude

Deux cent quatre-vingt-quatorze participants séropositifs ont été recrutés et analysés au plan des variations de l’HLA. Cinquante-six participants recrutés présentaient la variation B35; la variation B51 était présente chez 58 participants et 10 sujets présentaient les deux. Cent quatre-vingts autres participants ont été inclus dans un groupe témoin (ni B35 ni B51).

L’étude a mesuré la numération des CD4 au début de l’étude, le taux de déclin des CD4, la charge virale du VIH et les infections opportunistes, entre autres choses. Le nombre de participants dont la numération des lymphocytes CD4 a diminué à moins de 200 cellules/µL et/ou qui présentaient des infections opportunistes a été comparé entre les groupes.

Résultats

Les variations B51 et B35 de l’HLA se sont révélées associées à une progression vers le sida, donnant lieu à une numération des lymphocytes T CD4 < 200 cellules/µL et/ou à des infections opportunistes. L’étude a également permis de découvrir que l’HLA B35 était plus prévalent dans cette population que dans les autres groupes étudiés.

Conclusions

Cette étude en arrive à trois conclusions majeures : 1) elle a étayé le lien entre la variation B35 et une progression accrue de la maladie, 2) la variation B35 s’est révélée surreprésentée dans la population de l’étude et 3) pour la première fois, la variation HLA B51 a été associée à un déclin plus rapide des CD4.

Investigateurs principaux

Voici qui dirige cette étude.

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