Comorbidités
Perfectionnement de la gestion clinique (PGC)
Les premières thérapies antirétrovirales (TAR) pouvaient provoquer une série d’effets secondaires qui affectaient le bien-être des personnes vivant avec le VIH. L’un de ces effets secondaires était une diminution du phosphate dans le sang, appelée hypophosphatémie, qui peut avoir des effets négatifs sur la santé des reins. L’étude CTNPT 007 était une étude pilote qui a permis de surveiller le taux de phosphate sanguin et la fonction rénale lors du suivi de routine des personnes vivant avec le VIH et prenant des TAR.
Cette étude a analysé les niveaux de phosphate et le rapport albumine/créatine dans l’urine, une mesure de la fonction rénale, chez tous les adultes de plus de 19 ans vivant avec le VIH dans le programme de traitement BCCfE et qui ont commencé une TAR entre 1996 et 2009. Les chercheurs ont examiné l’évolution de ces valeurs au fil du temps, avant et après le début de la thérapie antirétrovirale.
Les résultats de l’étude ont été présentés au 2e atelier international sur le VIH et le vieillissement à Baltimore en 2011. Un peu plus de 20 % des participants à cette étude ont développé une hypophosphatémie, dans un délai moyen de 29,5 mois après le début de la TAR. L’incidence de l’hypophosphatémie était associée à un âge plus avancé et à une durée plus courte de traitement par l’AZT, l’abacavir et le FTC. Une élévation du rapport albumine/créatine dans l’urine, indiquant une albuminurie, a été observée chez 24 % des participants et a été associée à un âge plus avancé, à une durée plus longue du traitement antirétroviral ou du traitement par l’atazanavir. La CTNPT 007 a démontré les effets secondaires potentiels des options de thérapies antirétrovirales disponibles à l’époque et a amélioré la capacité des cliniciens et des personnes vivant avec le VIH à faire des choix éclairés quant au régime à utiliser.
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