À propos de l'étude

Cette étude d’intervention recrutera des personnes vivant avec le VIH qui manifestent un déclin cognitif. Les participants subiront un examen médical, psychiatrique et neurologique complet, suivi d’une analyse du liquide céphalorachidien, pour documenter la présence et le génotype du VIH, et d’un dosage des taux d’antirétroviraux (ARV) dans le système nerveux central. Un changement des ARV prescrits s’ensuivra au besoin, selon les résultats des analyses. La cognition sera documentée au départ puis après six mois, au moyen d’outils d’évaluation neuropsychologique et d’une batterie de tests informatisés, que les ARV aient ou non été modifiés. Le but de cette étude est de décrire les caractéristiques cliniques des personnes VIH+ évaluées pour des problèmes cognitifs, de mesurer les changements du fonctionnement neurocognitif sur une période de six mois après un changement d’ARV et d’évaluer le potentiel d’une échelle brève d’évaluation de la cognition pour faire le suivi des changements cognitifs avec le temps.

À propos de la maladie

Certaines preuves établissent un lien entre la présence du VIH dans le système nerveux central (SNC) et le déclin de la fonction cognitive. Étant donné que le virus ne peut pas être mesuré directement dans les tissus cérébraux, on utilise souvent les taux enregistrés dans le liquide céphalorachidien (LCR) comme marqueur substitut pour évaluer la présence du virus dans le cerveau. Certains chercheurs ont démontré que la baisse de la charge virale dans le LCR est en corrélation avec une amélioration du rendement neuropsychologique chez les personnes vivant avec le VIH qui manifestent des symptômes d’atteinte cognitive. Les personnes souffrant d’atteinte cognitive qui commencent un traitement antirétroviral hautement actif (TAHA) et arrivent à une suppression virale dans leur LCR présentent une amélioration plus marquée de leur cognition, comparativement aux personnes chez qui on continue de détecter la présence du virus dans le LCR malgré l’administration d’un TAHA.

Approche de l'étude

Les chercheurs utiliseront des tests et des questionnaires d’évaluation neuropsychologiques standard, de même qu’une batterie de tests informatisés pour évaluer la cognition. Les questionnaires et les tests neuropsychologiques standard seront administrés en français ou en anglais selon la langue des participants. Pour s’assurer qu’aucune autre maladie que le VIH ne soit à l’origine du déclin cognitif, les patients subiront d’abord un examen complet par un médecin du domaine du VIH qui connaît la cognition, un neurologue, un psychiatre et un pharmacien spécialiste du VIH. On demandera aussi aux participants de subir une ponction lombaire pour mesurer la charge virale du VIH dans leur liquide céphalorachidien. On formulera ensuite des recommandations thérapeutiques et on suivra les patients pendant une période de six mois. L’étude recrutera jusqu’à 50 personnes vivant avec le VIH pour la phase initiale de l’étude. Vingt-cinq de ces participants seront retenus pour l’étude sur la base d’examens approfondis et s’ils acceptent de subir la ponction lombaire pour mesurer le VIH dans le LCR.

Critères d'admissibilité

Requis

  • Avoir 18 ans ou plus
  • Avoir la capacité de fournir son consentement éclairé après explication par l’infirmière de recherche
  • Présenter un déclin cognitif inexpliqué (signalé par le patient lui-même ou son entourage)
  • Être sous TAHA stable depuis plus de six mois
  • Présenter une charge virale plasmatique indétectable depuis au moins six mois (un taux minime, inférieur à 150 copies/mL sera accepté)
  • N’avoir connu aucun changement de médicament qui pourrait potentiellement interférer avec la cognition au cours des quatre mois précédents

Interdit

  • Charge virale plasmatique détectable
  • Antécédents de démence
  • Antécédents d’AVC ou d’infection opportuniste du SNC
  • Consommation active de substances outre la cigarette
  • Coagulopathie
  • Thrombocytopénie
  • Traitement par coumadin
  • Hypertension intracrânienne

Pour plus de renseignments

Si vous desirez obtenir plus de renseignements sur cette étude veuillez communiquer avec un des sites participants.

Investigatrice principale

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Site participant

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