Dr. Troy Grennan
Co-directeur de l'équipe, Co-infections et affections reliées; Membre, Comité de direction
BC Centre for Disease Control
Voir la biographieCette étude évaluera l’efficacité, la faisabilité et l’utilité d’un nouveau test de dépistage du virus du papillome humain oncogène au niveau des voies anales d’hommes séropositifs ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes.
Le carcinome épidermoïde anal est une forme de cancer qui est plus fréquente chez les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes (HRSH) et encore davantage chez les HRSH séropositifs, comparativement à la population générale. La principale cause du carcinome épidermoïde anal est le virus du papillome humain (VPH). L’occurrence accrue du carcinome épidermoïde chez les HRSH séropositifs serait due au moins en partie à une incapacité d’éliminer l’infection au VPH en raison d’une défaillance du système immunitaire.
Certains types de VPH peuvent entraîner des lésions précancéreuses susceptibles d’évoluer vers un cancer. À l’heure actuelle, il n’existe pas de méthodes standardisées et fondées sur des preuves pour le dépistage, le diagnostic ou le traitement des lésions précancéreuses associées au VPH. Une nouvelle technique prometteuse pour le dépistage du VPH oncogène par ARN messager a été mise au point, mais son utilité n’a pas encore été entièrement vérifiée chez les HRSH séropositifs. Cette nouvelle technique de dépistage utilise l’ARN messager – matériel génétique similaire à l’ADN – pour détecter les souches de VPH spécifiques les plus susceptibles de causer le cancer.
L’étude CTNPT 023 se penchera sur deux aspects différents de cette technique : (1) le rendement global de ce test pour le VPH par autoprélèvement (frottis anal) et (2) le rendement comparatif de l’autoprélèvement versus le prélèvement par le clinicien.
On enseignera aux participants comment effectuer l’autoprélèvement et on leur remettra un feuillet d’information détaillé à ce sujet. À chaque visite dans le cadre de l’étude, selon un ordre aléatoire, le patient procédera à l’autoprélèvement et le clinicien fera également un prélèvement. Les échantillons seront ensuite envoyés au laboratoire pour analyse et les résultats seront comparés. Les participants de l’étude répondront aussi à un bref questionnaire pour savoir s’ils se sentent à l’aise avec le prélèvement et pour vérifier sa facilité d’exécution.
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BC Centre for Disease Control
Voir la biographieWomen's College Research Institute; University of Toronto; Maple Leaf Medical Clinic
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Hamilton, ON