Femmes et filles
Perfectionnement de la gestion clinique (PGC)
Cette étude pilote est réalisée pour vérifier si l’ajout de progestérone améliorera les soins standards pour les femmes enceintes séropositives. Elle vise à déterminer à quel point les suppléments de progestérone sont sécuritaires, bien tolérés faciles à utiliser et acceptables pour les femmes enceintes séropositives. Dans le cadre de cette étude, les participantes continueront de prendre le traitement habituel pour femmes enceintes séropositives (y compris le traitement antirétroviral ou TAR) en plus de la progestérone si elles y sont assignées.
Les soins standards chez les femmes enceintes séropositives reposent sur la prise d’antirétroviraux pour prévenir la transmission de la mère à l’enfant et promouvoir la santé maternelle. Au Canada, la majorité des femmes enceintes séropositives prennent un TAR à base d’inhibiteurs de la protéase rehaussés par ritonavir. Toutefois, plusieurs études ont montré que ce traitement pourrait accroître les risques d’accouchement prématuré (avant la 37e semaine de grossesse) et de faible poids du bébé à la naissance (poids < 2,5 kilogrammes ou 5,5 livres).
Selon des recherches antérieures, les inhibiteurs de la protéase pourraient contribuer à une baisse du taux de progestérone. La progestérone est une hormone très importante durant la grossesse parce qu’elle aide à maintenir un environnement favorable au développement du fœtus. La baisse des taux de progestérone durant la grossesse par suite du TAR à base d’inhibiteurs de la protéase pourrait contribuer aux taux accrus d’accouchements prématurés et de faible poids à la naissance. L’administration de suppléments de progestérone aux femmes durant la grossesse pourrait améliorer leurs chances de donner naissance à un bébé de poids normal.
Dans la population générale, les suppléments de progestérone (p. ex., Prometrium) sont souvent utilisés pour prévenir l’accouchement prématuré, surtout chez les femmes enceintes qui ont déjà accouché prématurément dans le passé. Les suppléments de progestérone durant la grossesse sont bien tolérés et considérés sécuritaires.
Quarante femmes participeront à cette étude dans différentes cliniques et hôpitaux de l’Ontario. Chacune commencera l’étude entre les 16e et 24e semaines de grossesse et y participera jusqu’à 4 à 8 semaines après l’accouchement. Les visites à l’hôpital/à la clinique auront lieu environ toutes les 4 semaines.
Parmi les 40 participantes, 25 prendront de la progestérone (groupe 1), tandis que 15 n’en prendront pas et serviront de groupe témoin (groupe 2). Par conséquent, les participantes ont plus de chance d’appartenir au groupe 1.
Pour plus de renseignements sur les critères d’admissibilité et d’exclusion, consulter clinicaltrials.gov.
Pour plus de renseignements au sujet de cette étude clinique, veuillez communiquer avec le Dr Lena Serghides : 647 230-7450, lena.serghides@utoronto.ca.
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